Le Parti de Gauche de Dunkerque soutient les syndicalistes victimes de répression, de harcèlement et de mesures d'intimidation. Ci-dessous un communiqué du syndicat CGT qui dénonce les pratiques utilisées à Dunkerque dans le but de faire taire les syndicats en lutte.

Après le suicide d'un éducateur en novembre 2011, les salariés de l'Association Educative et Sociale de Dunkerque n'ont eu de cesse d'en dénoncer la gestion catastrophique et les conséquences destructrices de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)

Mercredi 6 février dernier, les organisations syndicales CFDT, CGT et SUD se sont mobilisées sur le marché de Dunkerque et distribué un tract à destination de la population.

Ce tract dénonçant à nouveau les conditions déplorables de leurs conditions de travail (violences au quotidien, agression, insécurité, diverses représailles sur les représentants syndicaux….) a déclenché une nouvelle forme de répression syndicale :

Les militants CGT ont été, en effet,  interpellés par un officier de police municipale, leur signifiant l'interdiction de tracter et leur assignant un procès-verbal !

PIRE : dans le but d'une politique d'intimidation, seuls les militants CGT se voient convoqués pour une audition le mardi 12 mars 2013 à 14h30 au Commissariat de Dunkerque pour ne pas avoir respecté l'arrêté municipal !

Or, non seulement les autres organisations syndicales n'ont pas été inquiétées pour ces mêmes motifs, mais l'arrêté municipal du 12 mars 2010 précise les interdictions générales (Article 25) :

Ø  Le Colportage,

Ø  Les Pétitions, quêtes, ventes d’insignes,

Ø  Les manifestations à caractère politique, confessionnel ou syndical

En quoi, la distribution de tracts intersyndicaux peut-elle gêner, et depuis quand, l'ordre public les jours de marché ? Pourquoi seule la CGT semble déranger ?

Il n’y a que quatre règles qui s’appliquent à un tract ou à une pétition : ne pas diffamer, ne pas troubler « l’ordre public », être signé (auteur et imprimeur) et ne pas être jeté sur la voie publique.

Après la vague de répression syndicale que la CGT a connue dans les entreprises suite aux luttes menées avec détermination par ses militants contre toutes formes de discriminations, aujourd’hui, ce sont les pouvoirs politiques qui embrayent le pas en n’hésitant pas à mettre en œuvre des méthodes intolérables de répression telles que des poursuites judiciaires.

L’Union Locale CGT de Dunkerque et Environs condamne toute forme de répression syndicale et s’insurge de ces procédés antidémocratiques en forte augmentation dans les communes principalement UMP, qui ne visent  qu’à museler nos militants surtout ceux de la CGT et annihiler les débats d’idées.

L’Union Locale CGT de Dunkerque s’étonne que ces mêmes procédés aient atteint notre hémicycle Dunkerquois, alors qu’une majorité de Sénateurs de gauche vient d’adopter la proposition de loi pour une amnistie sociale afin de lutter contre la criminalisation des syndicalistes, des militantes et des militants des mouvements sociaux, de celles et ceux qui se battent tous les jours contre l’injustice et pour améliorer les conditions de vie et de travail du plus grand nombre.

Ce sont les raisons pour lesquelles l’Union Locale CGT de Dunkerque et Environs demande l’annulation de toutes procédures envers notre camarade et militant CGT Philippe Toulouse qui œuvre pour la défense des intérêts des salariés.

Communiqué de Fabien THIEME

Maire de Marly

Vice Président du Conseil Général du Nord

Institutionnalisée par l’ONU en 1975, cette journée de la femme est née de leurs luttes et est issue de mouvements ouvriers du début du 20^ème siècle.

 C’est en 1982, que le gouvernement instaure en France le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme.

 Au 16^ème siècle, Montaigne écrivait déjà : « les femmes n’ont pas tort du tout quand elles refusent les règles de vie qui sont introduites au monde, d’autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles ».

 Cette journée revêt une très forte aura symbolique.

 Même si la condition féminine a connu des avancées notables, de nombreuses inégalités perdurent dans le cadre professionnel comme dans la vie familiale.

 Dans le cadre de cette Journée Internationale de la Femme, je souhaite à chacune d’elles une bonne fête, la santé, le courage, la volonté, l’espoir, la paix, tout simplement du bonheur.

 Quotidiennement, dans mon activité d’élu, je constate que les femmes subissent régulièrement des injustices.

 J'ai une pensée particulière pour celles qui souffrent régulièrement des violences conjugales, les mères au foyer qui travaillent sans compter alors que leur travail n’est pas reconnu ainsi que les salariées qui se battent pour être rémunérées à l’identique de l’homme pour le même travail.

 La défense des idées de progrès, la lutte contre toutes les inégalités, les injustices et la pauvreté ont toujours été au cœur de mon engagement politique et citoyen.

 il est aujourd’hui nécessaire d’agir pour un changement durable en matière de droit des femmes.

 Je me prononce en ce sens pour une négociation annuelle entre les partenaires sociaux sur le respect de l’égalité professionnelle (embauche, salaires, retraites, promotions) au niveau des branches et des entreprises, afin de combattre les atteintes à l’égalité professionnelle.

 À partir de la loi contre les violences faites aux femmes votée en juillet 2010, il conviendrait de faire adopter une loi cadre sur ces questions incluant les propositions élaborées par les associations du mouvement féministe.

 Ceci avec les moyens nécessaires à l’application de cette loi en matière d’éducation, de prévention et d’information, ainsi qu’aux mesures à prendre en faveur des victimes de violence.

 Enfin, un texte de loi anti-sexiste pourrait être élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste.

 Autant de mesures qui contribueraient à un changement durable dans une société où les femmes continuent de faire face à de trop nombreuses inégalités et injustices, inacceptables pour quiconque est attaché au principe d’égalité et aux idées de progrès.

 Améliorer la situation des femmes suppose également le maintien et le développement des services publics, notamment ceux de la Santé et de l’Ecole, deux services publics aujourd’hui grandement remis en cause.

 Ce combat pour l’amélioration de la situation des femmes doit être global et s’assimiler à un combat contre la précarité et pour l’égalité

 Ceci à travers des mesures novatrices et fortes telles à l’image :

- du SMIC à 1 700 € bruts et de l’augmentation des salaires

 - de la retraite à 60 ans à taux plein avec 75% du salaire de référence

        - du droit à la scolarité dès 2 ans

         - de la création d’un service public du logement, avec un volet spécifique en faveur des jeunes et des étudiants

         - de loyers ne dépassant pas 20% du budget des ménages

         - de la taxation des revenus financiers- ou encore, de l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices

 Pour satisfaire l’égalité dans tous les domaines de la vie, il faut mobiliser de nouveaux financements, obtenir des pouvoirs réels pour les salariées des entreprises.

 Il faut concevoir un projet de société où les discriminations n’ont plus cours, où liberté rime avec égalité, où respect et dignité retrouvent leurs lettres de noblesse.