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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 10:39

Clémentine Autain à un meeting du Parti de gauche en juin à Paris.Clémentine Autain à un meeting du Parti de gauche en juin à Paris. | AFP/BERTRAND GUAY

 

La montée de l'extrême droite en France prend désormais un tour politique très inquiétant. Depuis la percée de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2012, rien ne stoppe (encore) cette haine qui monte. Tout l'automne aura été rythmé par les déchirements de l'UMP dont le seul sens politique concernait la réponse à l'extrême droite : s'allier ou ne pas s'allier, telle est leur question.

Pendant ce temps, la campagne contre l'égalité des droits devant le mariage chauffe à blanc des forces mobilisables jusqu'alors éparses. Elles occupent la rue, recyclent les formes modernes de la politique : manif festive, happening, utilisation des réseaux sociaux. Les initiatives sont multiples, décentralisées. Les participants viennent en nombre, divers ; preuve de leur dynamique. Une partie de la droite classique joue un jeu dangereux : elle attise la violence et, de fait, alimente ce mouvement putschiste. Et maintenant, des leaders de la droite extrême promettent le sang, attaquent des gays et des lesbiennes, menacent des parlementaires et des journalistes.

Le FN n'a pas besoin de s'afficher ouvertement pour tirer le bénéfice politique de cette situation. Marine Le Pen n'a pas besoin de parler fort pour être entendue. Elle bénéficie du travail idéologique de son père. Et comme le FN ne subit plus l'opprobre qui a entouré l'extrême droite après la seconde guerre mondiale et après la guerre d'Algérie, il peut prospérer. Le changement de génération à la tête du parti frontiste matérialise ces temps nouveaux et leurs possibilités.

Les récentes évolutions nous font changer de registre. Nous ne sommes plus face à une simple protestation comme la droite a su en conduire depuis trente ans. La menace est explicite. En créant un mouvement appelé "Printemps français", ses initiateurs se réfèrent aux révolutions arabes et à celles des pays de l'Est. Le fait même que l'appel initialement prévu le 26 mai, en lien avec le vote de la loi en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, devienne une manif le 5 mai, à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de François Hollande, exprime à lui seul la globalisation du propos.

AU COEUR D'UNE RÉPUBLIQUE AGONISANTE

Le Front de gauche avait donné, le premier, rendez-vous à cette date pour faireentendre l'exigence d'une République nouvelle, contre la finance et l'austérité. Car, après le scandale de l'affaire Cahuzac, la défiance à l'égard de la politique instituée a atteint un seuil paroxystique. Pour l'enrayer, il faut donner la parole et dupouvoir au peuple. Le candidat Hollande avait promis une République irréprochable, et nous sommes au coeur d'une République agonisante.

Notre devise est en berne. La liberté ? C'est celle des marchés financiers. L'égalité ? On lui préfère désormais ce sous-produit qu'est l'équité, et la rigueur budgétaire grandit à mesure que les inégalités se creusent. La fraternité ? La voici déployée au sein de la caste dominante, l'oligarchie. Les valeurs émancipatrices ont besoin de reprendre des couleurs. L'esprit public et la République sociale doivent prendre le pas sur le règne de l'argent et le pouvoir de la finance.

Le gouvernement Ayrault a renvoyé le changement aux calendes grecques. Cette politique sans espoir nourrit les solutions autoritaires, en France comme partout en Europe. Le 5 mai, et au-delà, nous avons le devoir de transformer la colère, l'écoeurement, la peur de l'avenir en une perspective politique qui, aux antipodes de la démagogie, du repli nationaliste et xénophobe, du "tous pourris", soit à la hauteur des besoins populaires.

L'appel par des forces de la droite radicalisée à une manifestation le même jour que celui du Front de gauche n'est pas anodin. Mais celui-ci n'entend pas entrerdans le jeu de l'extrême droite qui veut accroître la tension entre elle et lui. Notre objectif, c'est une issue émancipatrice aux désordres actuels, une alternative à ce système à bout de souffle. L'argent, comme finalité, nous conduit dans le mur. Il pourrit les humains, gangrène la démocratie, fait souffrir les peuples. La relance par le partage des richesses, la transition écologique, la maîtrise publique de la finance, l'extension des services publics et des protections ouvrent un autre paradigme.

Le préalable, c'est de lancer un processus constituant pour une VIe République. Dans toute la gauche, politique, sociale, culturelle, intellectuelle, a-t-on pris la mesure du danger comme du potentiel d'invention d'une politique audacieuse qui, loin de l'impuissance, modifie l'ordre des choses ? Espérons-le, tant la situation appelle un rassemblement. Notre force, c'est le nombre. Encore faut-il que le nombre crée la force.

anti_fascisme.jpg

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 22:10

Le Front de gauche voit en ce premier tour un " électrochoc pour François Hollande " et ne voit " aucun choix possible " pour le second tour.

Beauvais législatives : Le Front de gauche progresse à Beauvais

Pierre Ripart, le candidat du Front de gauche à la législative partielle de Beauvais Sud-Ouest, voit en ce premier tour " un électrochoc pour François Hollande, son gouvernement et le Parti socialiste " et en déduit que " un changement de cap est absolument indispensable ". Pour sa part, il se réjouit de la progression du Front de gauche à Beauvais, " passant la barre des 10,25 % contre 7,75 % en juin 2012 " et à Sérifontaine où le Front de gauche arrive en tête.

Quant à la consigne de vote pour le second tour, Pierre Ripart est clair : " Entre Jean-François Mancel, représentant d'une droite extrême, et Florence Italiani de l'extrême droite, il n'y a aucun choix possible pour les électeurs de gauche ".

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 15:39
Après la mort d’Hugo Chávez : la lutte pour l’émancipation continue !
Le peuple vénézuélien vient d'être frappé par le décès d'Hugo Chávez, qu'il a élu à trois reprises président de la République du Venezuela. Emblème de la "révolution bolivarienne", il s'est heurté à la résistance farouche de l'oligarchie vénézuélienne et internationale, notamment lors du coup d'État militaire de 2002, sans jamais en tirer prétexte pour restreindre les libertés démocratiques, bien au contraire. Hugo Chávez a apporté éducation et santé à des millions de Vénézuéliens et a fait reculer très largement la misère. La personnalisation de son régime, sa dépendance excessive vis-à-vis des revenus du pétrole et de l'extractivisme, et certaines alliances contestables au plan international, ne nous font pas oublier que Chávez a puissamment contribué à l'émancipation de l'Amérique latine vis-à-vis du néolibéralisme et de l'hégémonie des États-Unis.
Les avancées sociales et démocratiques sont trop souvent des processus fragiles et réversibles, aussi Attac France tient à exprimer sa totale solidarité avec le peuple vénézuélien dans la poursuite de sa lutte contre les oligarchies et pour l'émancipation.


Attac France,
Paris, le 7 mars 2013
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:40

1er mensonge : « je n’ai pas voté Maastricht » Bien sur que non qu’il ne l’a pas voté, il n’était pas député, ni même conseiller général, ni Maire, que faisait t-il le Cahuzac à l’époque ? Il est Conseiller technique pour le médicament, il est également à l'interface du ministère avec la Direction de la pharmacie et du médicament (DPHM) dans le cabinet Evin. L’année suivante, il crée la « clinique Cahuzac » spécialisée dans les implants capillaires. Ainsi, s’il n’a pas voté Maastricht  c’est que personne ne lui a demandé son avis, alors bien sur il peut toujours dire que dans le secret de l’isoloir, il aurait déposé un non  au référendum… Il ment, il ment parce qu’à la vérité il est à l’époque conseiller de Michel Rocard et que celui ci mène une campagne soutenue pour le oui ! D’ailleurs lorsqu’il s’agit en 2008 de reconduire le traité de Maastricht, alors qu’il est député, il votera le texte comme c’est prouvé ici.

2éme mensonge : « vous n’avez jamais gagné une élection contre la droite » ici le mensonge est juste le moyen de s’essayer de faire mal.  Jean Luc Mélenchon vient de dire : « Mon souci dans la vie ce n’est pas vous, mais la droite et l'extrême droite… ». Alors de nouveau il maquille la réalité, En 1998 Mélenchon gagne le canton de Massy-Ouest en battant V. Delahaye (PR) l’arrachant ainsi bel et bien à la droite, mais nous le savons depuis hier pour Cahuzac le centre n’est pas de droite….

3éme mensonge : «Nous avons réalisé la grande réforme fiscale ». Un sommet de la blague, la menterie politicienne atteint ici  des niveaux  jamais égalés. L’économiste socialiste Thomas Piketty, présenté comme le père du projet de réforme fiscale que nous avait présenté Hollande, parlait il y à quelque jour dans libération d’une « improvisation fiscale consternante », il ajoutait pour faire bonne figure  qu’Il « faut qu’ils arrêtent de voter les yeux fermés les bricolages fiscaux du gouvernement : des augmentations de TVA, des reculades sur la taxation des plus-values, une taxe à 75% aussi mal ficelée qui conduit finalement à cette censure… Si le gouvernement ne fait pas son travail, c’est au Parlement de le faire. » Fermer le ban !

Avec ce boniment , Cahuzac se ridiculise bien sur, mais  il cocufie aussi tous les sociaux-démocrates sincères qui ont soutenu ce gouvernement, justement parce qu’ils pensent que l’impératif de justice sociale appellent une vraie réforme fiscale.

Donc il ment et en plus il méprise, il snobe, il nargue.

Il nargue : dés les premières minutes de l’émission : « Mélenchon et moi faisons partie du même monde, son apparente opposition n’est qu’illusion ». Cette posture lui permet une tentative grotesque d’essayer de faire croire que le social-libéralisme dont il accepte  la qualification le concernant est une sous partie de la gauche. Il veut faire dire qu’il est de gauche ! Il nargue.

Il snobe : Se prenant pour un économiste, il interroge jean Luc-Mélenchon, sur le taux de CSG en 1994…  Et pourquoi pas sur le prix des pommades anti-pellicules  en  1927 ?

Chacun sa spécialité et la sienne  c’est bien l’arrogance d’un planteur de cheveux ! Le débat technicien est la meilleure des cachettes pour celui qui n’a rien à dire, l’un parle de chômage et de misère, l’autre lui répond par le taux de CSG un soir de lune pendant un été pluvieux !

Il méprise : il retrouve à ce moment les mots de ceux qui désemparés par leur vacuité  encrassent, salissent, raclent, pourrissent, salopent… comme une Vulgaire Le Pen, il compare Jean-Luc Mélenchon à un clown ! C’est qu’au fond il est un ennuyeux qui forcement se morfond du spectacle du réel et  s’amuse aux enterrements !fourbe

Au fond cet élégant, mi-zazou mi-muscadin est un croque mort. Démolisseur de la volonté il a tenté de cacher toute la soirée la seule vraisemblance que marque la confrontation : Cet homme ne peut pas !

Il ne peut pas prouver son  innocence dans l’affaire d’UBS. Il ne peut pas réformer le statut de la banque centrale. Il ne peut pas modifier la fiscalité. Il ne peut pas  abroger la dette. Il ne peut pas faire de loi contre les licenciements. il ne peut pas créer d’emplois…il ne peut rien !

C’est justement parce qu’il ne peut rien, que sur les conseils grassement payés d’Euro RSCG, il avait travaillé cette phrase de fin, elle devait achever la disqualification de Jean-Luc Mélenchon, elle avait la force du slogan vide d’une marque de shampoing : « Vous êtes un homme seul » !

Malheureusement la Politique n’est pas une affaire de capilliculteur et la phrase qui se voulait cruelle se révèle d’une insolente exactitude. Les Cahuzac et les Papandréou, les « socialistes » espagnols  et portugais, les italiens, les autres, tous les autres, tous ceux de l’internationale socialiste groupés, jamais seuls, toujours en bonne compagnie ont tous échoué. Jean-Luc Mélenchon est le seul à incarner l’aspiration de millions et de millions de femmes et d’hommes qui espèrent de la Gauche.

 

 

Cahuzac-soucieux-copie-1.jpgJerome Cahuzac, l'homme qui ne peut pas!

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 16:32

A propos des vociférations d’Harlem Désir.

Jean-Luc-Melenchon-a-Montpellier.jpgJean-Luc Mélenchon : « J’appelle Harlem Désir à la retenue. Les invectives du Premier secrétaire contre le clip du PCF-Front De Gauche expriment une exigence de soumission et de censure totalement inacceptable. Il n’empêche : ce clip qui présente avec humour le bilan des renoncements gouvernementaux. Au lieu de vociférer il ferait mieux de se demander quelle part de vérité si évidente il contient pour que tout le monde rit de si  bon cœur en regardant ce plaisant petit film. Le gouvernement et son nouveau porte-parole feraient bien de cesser de se tromper d’adversaire. Après avoir passé tant de temps en université d’été et banquet à huis clos avec les patrons, après avoir fait voté deux plans d’austérité en six mois ils perdent leur temps en croyant nous intimider ! Nous respectons nos engagements électoraux en nous opposant à cette politique.  Il devrait se réjouir que cela soit fait avec humour et drôlerie plutôt que sur le ton arrogant et sectaire avec lequel le PS croit possible de traiter les partis de notre gauche. »

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 15:17

 


Michaël Moglia a été militant socialiste de 1989 à 2012. Ancien membre de la Direction nationale du PS, il est actuellement Conseiller régional du Nord-Pas de Calais, Président de la Commission « finances, personnel, administration générale et communication ».
Il vient de démissionner du PS et s’en explique dans une lettre ouverte à Harlem Désir : « Pourquoi je quitte le PS. » Une lettre très instructive sur les états d'âme et la déception qui secouent le parti au pouvoir.
 


Cher camarade, cher Harlem,
Dans la nuit du 6 au 7 mai dernier, tu étais aux côtés de François Hollande sur l’immense scène installée place de la Bastille. Cette nuit-là, tu as senti l’espérance d’un peuple de gauche venu défier les appels presque unanimes à la résignation. Tu as vu ces dizaines de milliers de Françaises et de Français dont l’enthousiasme était une demande : celle que les Socialistes, revenus au pouvoir, parviennent enfin à changer la vie.
Je n’étais pas avec vous à Paris. J’ai fêté la victoire auprès de mes camarades dans le Nord. Mais déjà, cher Harlem, je n’y croyais plus beaucoup… Est-ce parce que nous avions déjà trop souvent déçu les nôtres ? Me doutais-je que nous nous apprêtions à le faire de nouveau, peut-être plus rapidement et plus brutalement que jamais ?
Je suis entré au PS à l’âge de 17 ans. La figure tutélaire de François Mitterrand, le poing et la rose, le combat contre les forces de l’argent, les 110 propositions : jeune militant, je revendiquais fièrement cet héritage.
Même lorsqu’il s’est éloigné de ses valeurs, j’ai continué de croire mon Parti capable de rénovation. Grâce à notre démocratie interne, la prise en compte des différentes sensibilités, l’écoute mutuelle, la camaraderie (notion aujourd’hui disparue), il me semblait possible d’ancrer à gauche notre ligne politique.
J’ai la tristesse mais enfin la lucidité, après vingt-trois années de militantisme, dont neuf au sein de la direction nationale du PS, de constater que je me suis trompé. Désormais je comprends à quel point les dirigeants du Parti Socialiste s’accommodent cyniquement d’avoir une aile gauche pesant en moyenne 15% lors des scrutins internes. Des personnalités telles qu’Henri Emmanuelli et Benoît Hamon autrefois, ou telles qu’Emmanuel Maurel aujourd’hui, ont simplement permis de maintenir, en façade tout au moins, l’image d’un vrai parti de gauche. Tel est le rôle d’Arnaud Montebourg au Gouvernement ; tel a été mon rôle dans le Nord. À un parti en pleine dérive idéologique, il fallait ses « idiots utiles ».
Depuis mai, sous le regard d’une Bastille incrédule, qui avait tant besoin de retrouver la foi dans le progrès social, François Hollande et le Gouvernement n’ont fait que reculer… sous les applaudissements de l’appareil socialiste.
Te souviens-tu seulement du projet que nous avons porté ensemble ?
Dès 2010, Benoit Hamon voulait substituer au mythe gentillet et creux de « l’égalité des chances » un retour à l’objectif historique de la gauche : l’égalité réelle entre tous les citoyens. Pour ce faire, il proposait une batterie de mesures sociales et sociétales ambitieuses.
Bien qu’ayant refusé d’adhérer à ce catalogue de mesure lorsqu’il était candidat aux primaires, François Hollande en avait finalement reprises plusieurs dans son programme présidentiel : le système d’attestations lors des contrôles d’identité, souvent vécus comme discriminatoires, l’encadrement strict des dépassements d’honoraires des médecins, le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, la limitation des écarts de salaire de 1 à 20 dans les entreprises publiques. Sur chacun de ces sujets, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault a soit renoncé purement et simplement, soit reporté les réformes sine die, soit affadi leur contenu jusqu’à les rendre inutiles.
La liste des reculades, des incohérences et des échecs ne s’arrête malheureusement pas là. Le Gouvernement a renoncé à exiger le non-cumul des mandats dès 2012, malgré les engagements pris et signés par l’ensemble des parlementaires socialistes. La loi sur le logement social a été retoquée par le Conseil Constitutionnel pour vice de procédure. On a laissé entendre aux Maires qu’ils seront libres de ne pas appliquer la loi sur le mariage pour tous. La TVA Sarkozy, dite « sociale », décriée à juste titre pendant la campagne électorale, est revenue sous une autre forme à l’occasion de la remise du rapport Gallois. Enfin, on devine que le projet — pourtant central dans le programme de François Hollande — d’une « grande réforme fiscale » ne sera probablement jamais mis en œuvre pendant le quinquennat.
Certains choix semblent traduire le reniement de nos convictions les plus profondes. Malgré le courage et l’obstination de la Ministre Aurélie Filipetti, le Gouvernement a choisi de diminuer le budget de la culture. Ce serait grave en temps normal ; c’est catastrophique en temps de crise, car je reste persuadé que l’Art est le premier outil de combat — ou d’évasion — lorsque tout va mal.
La seule ligne directrice du Gouvernement porte un nom : l’austérité. Elle porte aussi un chiffre, comme une prison intellectuelle : 3%.
La droite n’a jamais tant aimé le PS ; Manuel Valls est plus que jamais sa coqueluche. Elle qui craignait tant François Hollande avant son accession au pouvoir, finirait presque par le trouver exemplaire de courage et de modernité !
Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est par l’enchaînement d’une série de fautes que vous avez commises, main dans la main avec la droite, au sujet de l’Union Européenne.Vous n’avez tiré aucun enseignement de la large victoire du non au traité constitutionnel européen de 2005. Pour moi, ce décalage entre les dirigeants et la base électorale du Parti a été un premier motif d’interrogation et d’embarras.
Le second a été la promesse faite par François Hollande de renégocier le traité Merkel-Sarkozy. Et quelle renégociation ce fut ! Le Président de la République a trouvé le prétexte d’un « pacte de croissance » indolore et inopérant pour se rallier — ni vu ni connu, pensait-il sûrement — à la « règle d’or ».
En réalité, dans l’Europe que vous êtes en train de construire, ou dont vous acceptez passivement les règles du jeu, les États n’ont pas et n’auront bientôt plus aucune marge de manœuvre.
Les politiques européennes pèsent sur le budget de l’État. Et puisque les collectivités territoriales, privées de leur autonomie fiscale, vivent essentiellement de dotations de l’État, elles doivent désormais rogner sur leurs politiques, y compris lorsqu’elles relèvent de l’urgence.
Dans les Départements, c’est la santé et le social qui sont touchés. Dans les Régions, c’est l’emploi, la formation.
Voilà pourquoi, Président de la Commission des Finances du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, je ne peux pas cautionner la poursuite annoncée des baisses de dotations d’État aux collectivités, après l’avoir dénoncée sans relâche pendant les cinq années de mandat de Nicolas Sarkozy.
Ayant renoncé à transformer l’économie, les Socialistes pourraient encore se distinguer des libéraux et des conservateurs en s’intéressant à cette « France invisible » — celle que personne ne veut plus voir.
Cela a été dit et répété : le PS a oublié les ouvriers. Mais pas seulement eux. Au fond, vous partagez le diagnostic de Laurent Wauquiez : un parti de gouvernement doit s’adresser aux « classes moyennes » (car au moins elles votent). Les chômeurs, les précaires, les toxicos, les taulards, les prostitués, les paysans, les mères célibataires, les surendettés, les malades, les psychotiques, les handicapés, les sans-abris : les exclus de tous poils et les onze millions de pauvres qui vivent en France ne comptent pas, ou si peu.
Il faut d’urgence prendre des mesures fortes et symboliques. En 1981, ce furent les 39 heures, la retraite à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés, l’abolition de la peine de mort, l’autorisation des radios libres… Que propose le PS aujourd’hui ? Le droit au mariage pour les couples homosexuels, pudiquement rebaptisé « mariage pour tous », est un pas dans le bon sens. Mais cette mesure seule ne suffira pas à apporter à la France la bouffée d’oxygène dont elle a tant besoin !
De deux choses l’une. Soit il n’y a qu’une seule politique à mener, que l’on soit de gauche ou de droite, et dans ce cas le PS s’est moqué des Français pendant dix années d’opposition, plus particulièrement pendant une campagne électorale toute entière axée autour de la promesse du changement (« maintenant ! »).
Ou alors une autre politique est possible, et dans ce cas qu’attendez-vous pour changer de stratégie ? Pour engager un réel dialogue avec les partenaires de gauche et retrouver le « talisman » de l’union, auquel François Mitterrand n’avait jamais renoncé ? Oserez-vous faire ce choix, ou bien donnerez-vous raison à ceux qui ont vu dans la discrète réception d’élus Modem à l’Élysée, il y a quelques jours, l’amorce d’un renversement d’alliance avec le centre-droit ?
J’ai le regret, cher Harlem, de quitter aujourd’hui le Parti Socialiste. Je le fais avec une grande tristesse mais aussi, en optimiste obstiné, avec l’espoir que vous retrouverez un jour la voie de la raison et le courage d’être de gauche.
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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 19:38

Une information citoyenne qu'il est intéressant de connaître, la justice et la sécurité étant les priorités de nombreux partis politiqueset plus particulièrement de l'UMP. Il est vrai que nos élus de l'UMP ont une expérience conséquente en la matière et qu'ils savent bien de quoi ils parlent. En effet, bien des fois à les entendre, nous nous demandions s'ils savaient vraiment ce que justice veut dire. En fait, beaucoup y ont fait des stages ... Peut-être pas encore assez, mais nous avons toute confiance en la justice de notre pays. Etre aux affaires pendant si longtemps n'est pas bon pour l'intégrité de notre démocratie. La justice aura fait un grand pas quand nous trouverons dans cette liste Nicolas Sarkozy dans les différentes affaires le concernant.

Et ne soyez pas inquiet, nous tiendrons une telle liste pour l'ensemble de nos politiques dont le PS et nous la réactualiserons en fonction d l'actualité.

 

Plus que tous les grands discours, lisons donc cette "petite" liste avec une spéciale dédicace à l'UMP:

 

Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins.

Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.

Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.

Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d’origines étrangères dans sa commune.

Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre.

Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.

Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.

Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics.

Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France.> 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.> 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.

Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.> 2011, mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.

Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.

Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d’abus de confiance.

Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.

Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.

Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.

Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.

Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d’intérêt.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.

Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin.> 2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale.> 2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.

Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.  

Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.

Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.

Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé.> 2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux.> 2004, condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive.> 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.

Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.

Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.

Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption.> 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt.> 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d’un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l’UMP 31, de l’ordinateur de l’ex-présidente Christine de Veyrac.> Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme.L’UMP condamnée pour atteinte au droit à l’image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d’une jeune femme n’y ayant pas consenti.

L’UMP, à l’origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.

André Santini avait été mis en examen le 30 mai 2006 pour «prise illégale d'intérêt», «faux et usage de faux» et «détournement de fonds publics».

UMP Eric Woerth mis en examen jeudi 9 février 2012, cette fois pour "recel" dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré son avocat.

 

Un grand merci à LIBERATION qui a publié cette information quelques heures sur son site. Assez pour que des snipers de l'information puissent en faire des copier/coller afin d'informer nos chers français de la réalité de l'intégrité de nos politiques.

Si vous avez d'autres infos sur des condamnations pénales, vous pouvez nous en faire part afin de mettre à jour cette liste qui est non exaustive et très certainement la partie immergée de l'iceberg. 

 

Stéphanie Marthely - Plume Citoyenne

 

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                     Union pour Minorité Présidentiel
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 18:10

indignez-vousPour Stéphane Hessel, le «motif de base de la Résistance, c’était l’indignation». Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes qu’au temps du nazisme. Mais «cherchez et vous trouverez» : l’écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au “toujours plus”, à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance – retraites, Sécurité sociale…
Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une «insurrection pacifique».

 

StephaneHessel.jpg
En librairie le 20 octobre 2010
(32 pages, 3€, Indigène éditions, diffusion Harmonia Mundi)

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 12:48
kempf.jpgPrésentation de l'éditeur
Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, s'est métamorphosé en entrant dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. Dans un récit original, l'auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. L'oligarchie cherche à détourner l'attention d'un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l'obstacle. Cette illusion ne vise qu'à perpétuer le système de domination en vigueur. Comme l'illustre la démonstration ancrée dans la réalité et animée de nombreux reportages, l'avenir n'est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c'est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l'exigence de la solidarité.
Biographie de l'auteur
L'ouvrage précédent d'Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec que dans le monde, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l'auteur, journaliste au Monde, montre qu'en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.
168 pages, édition Seuil, 13€30.
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 12:10

qu_ils_s_en_aillent_tous.jpg"Qu'ils s'en aillent tous!" Demain, des millions de gens iront prendre aux cheveux les puissants, excédés de les voir saccager notre pays et condamner la population de la cinquième puissance économique du monde au recul de tous ses acquis sociaux. Ils le feront, révulsés par les moeurs arrogantes des amis de l'argent, non seulement ce Président et son gouvernement, mais aussi toute l'oligarchie : les patrons hors de prix, les sorciers du fric qui transforment tout ce qui est humain en marchandise, les financiers qui vampirisent les entreprises, les barons des médias qui ont effacé des écrans le peuple. Du balai ! Ouste ! De l'air ! Je souhaite une révolution "citoyenne" en France pour reprendre le pouvoir à l'oligarchie, au monarque présidentiel, et à l'argent roi. Qui veut vraiment chambouler la société doit savoir comment et pour quoi faire. Mon croquis est là pour ça. Pour pouvoir débattre. Partager un enthousiasme. Et donner envie.

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Le Parti de gauche vous souhaite la bienvenue sur le blog de son Comité Dunkerquois.PG dunkerque

Afin de mieux nous faire connaître, nous vous présentons à grands traits notre démarche politique.

Le parti de gauche a été créé en 2008, à l'initiative de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez. Il a pour but de rassembler tous ceux et toutes celles qui désirent :

- Partager les richesses. Il faut récupérer les richesses au profit du monde du travail. Il faut un salaire maximum, et mettre fin à l'immense richesse d'une minorité pour permettre à tous de vivre correctement. Le développement des services publics comme la santé, l'éducation, la culture, la protection sociale et la réappropriation publique du système bancaire, énergétique et de transport comme richesse collective.

- Mettre en oeuvre une politique qui respecte l'environnement. Tempêtes, inondations, sécheresses, fontes des glaciers, développement de maladies graves tels les cancers, etc. sont les conséquences des atteintes à l'équilibre de la nature. Nous voulons grâce à une planification écologique contribuer à la sauvegarde de la planète.

- Remettre en question les institutions par une révolution citoyenne et en premier lieu la Vème République. La souveraineté doit appartenir au peuple à tous les niveaux et dans tous les domaines.

- Exiger la sortie du traité de Lisbonne qui instaure la concurrence libre et non faussée dans tous les pays de l'union européenne. C'est ce traité qui entraîne la casse des services publics car ils sont en dehors du système concurrentiel.

- Remettre en cause la vassalité du gouvernement français envers la politique étrangère américaine. Il faut entre autres sortir du commandement intégré de l'Otan et quitter l'Afghanistan. Les armées occidentales tuent plus de civils que de Talibans et soutiennent un gouvernement corrompu qui se goinfre avec les aides financières qui ne profitent en rien à la population.

En résumé, le Parti de Gauche est donc Ecologiste, Républicain et Socialiste

Tous ceux et toutes celles qui veulent mener notre combat seront les bienvenu(e)s. Il est nécessaire de renforcer le Parti de Gauche qui tente parallèlement de rassembler toute la gauche (partis et individualités) dans un large Front de gauche.

 

Le comité du Parti de Gauche à Dunkerque met ce blog à la disposition de tous, dans le but de diffuser ses idées et ses prises de positions au niveau local. Les débats sont ouverts n'hésitez pas à nous contacter directement sur le blog ou à l'adresse suivante : dunkerquepartidegauche@hotmail.fr